Caméo – cinéma d’art et d’essais: 735 fauteuils

Un peu d’histoire

Durant les années ’30 un nouveau quartier est construit dans la ville de Namur, il devient très vite un centre incontournable de la vie citadine. Dans ce contexte, la famille De Lange achète une propriété située rue des Carmes et confie les plans à une jeune architecte, Jean Delooz. En 1933, les travaux commencent. Une première pour l’époque, la salle pourra accueillir 1.100 personnes.

Ce cinéma aura ses heures de gloire et survivra même après la seconde guerre mondiale où il sera réquisitionné comme outil de propagande nazie. Il reprendra ses activités en 1945 avant autant de succès. Les années 60 marquent son déclin à cause de la télévision et surtout l’installation des câbles de télédistributions sur toute la ville en 1961. Le quartier lui-même se dégradera et le Cameo n’arrivera pas à survivre au 21ème siècle surtout après la construction du complexe cinématographique Acinopolis en banlieue namuroise.

La rénovation et notre intervention

En 2011, la ville de Namur veut relever le défi: relancer l’activité de ce cinéma abandonné. Des travaux à hauteur de huit millions d’euros sont entrepris et en 2016. Le cinéma rouvre de nouveau ses portes avec 5 salles. La billetterie et le hall d’entrée sont redessinés agrandis pour permettre un meilleur confort. Ce cinéma est à ce jour classé au patrimoine des monuments du XXème siècle.

Sous la direction de Quinette-Gallay, Fininvest International produira les manchettes des nouvelles salles redessinées et rénovées. Il s’agira de prismes en bois destinés ensuite à être tapissés.