Un petit projet dans un cadre historique exceptionnel: l’Ecole Militaire qui se dresse de l’autre côté du Champ de Mars, en face de célèbre la Tour Eiffel.
Sa fondation
En 1748, s’achèvent les guerres de succession d’Autriche. Si la France est victorieuse, elle essuiera de nombreuses pertes dues à un manque de formation de ses officiers. Sous l’impulsion du Maréchal de Saxe, Louis XV fonde l’École militaire pour former 500 jeunes gens nobles et sans fortune. Les travaux vont commencer en 1751 sous la houlette de l’architecte du Roi, Ange-Jacques Gabriel. En 1756, l’institution accueille ses premiers 200 cadets mais c’est qu’en 1780, faute d’argent, que les travaux seront réellement terminés avec l’achèvement de la chapelle. De nombreux cadets sont formés depuis vingt ans déjà, dont le plus célèbre d’entre-eux est Napoléon Bonaparte.
Les années troubles
L’école ne survit pas à la mort de son fondateur. Durant la révolution, le bâtiment sera saccagé et affecté à divers usages comme dépôt de munitions, caserne impériale et caserne des grenadiers. Au fur et à mesure des différentes affectations, le site est agrandi pour acquérir l’aspect que l’on lui connaît aujourd’hui.
La restauration
Ce n’est qu’en 1878, quelque cent ans plus tard, que le bâtiment sera de nouveau rendu à sa vocation première: l’Ecole Supérieure de Guerre, fonction qu’il occupe toujours aujourd’hui, à laquelle se sont ajoutées d’autres formations connexes liées à la Défense Nationale.
L’Ecole Militaire est articulée sur plusieurs bâtiments dont le château, la cour d’Honneur et l’Église Saint-Louis. De nombreuses rénovations auront lieu au fil des ans pour redonner au bâtiment la splendeur d’antan.
C’est sur l’une des salles que nous interviendrons – sous la conduite de Quinette-Gallay – dans la réalisation des éléments en bois des fauteuils à savoir, les accoudoirs, assises et structures de dossiers.
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